Dans le cadre d’échanger avec les militaires toutes catégories confondues et recevoir leurs doléances, le Chef de la FDNB a effectué une descente dans toutes les divisions militaires. Répondant aux du journal Rumurikirangabo, Le Chef de la FDNB a indiqué que ces visites s’inscrivent dans la poursuite d’autres activités que le haut commandement de l’Etat-major Général de la FDNB a organisées dans différentes unités et ceci dans le cadre d’échanges d’idées visant la bonne marche du travail quotidien. Il a dit qu’au cours de ces causeries, le haut commandement de la FDNB appuie les commandants des différentes unités à trouver des solutions aux différents problèmes soulevés par les militaires. Selon lui, c’est aussi une occasion de donner des conseils aux militaires pour prévenir des cas d’indiscipline. Dans ses conseils, le Chef de la Force de Défense Nationale du Burundi a appelé les militaires à renforcer les cinq piliers du professionnalisme militaire à savoir : la discipline militaire, la cohésion, la loyauté, le patriotisme et la neutralité politique. Le chef de la FDNB a vivement remercié les militaires sur la manière dont ils se sont comportés face à des incitations divisionnistes entre eux. Il a aussi salué la mise en place des caisses de solidarité dans les unités comme il a été recommandé par le haut commandement de la FDNB. Selon lui, cela rentre dans le cadre du renforcement de la cohésion.
La formation et l’instruction, socle du professionnalisme au sien de la FDNB
Partant de la vision du gouvernement burundais sur la FDNB qui est d’instaurer une armée professionnelle, le Lieutenant Général Prime Niyongabo a fait savoir que pour y parvenir, le haut commandement a réalisé des reformes dans les programmes de formations et des stages notamment le Stage de Perfectionnement des Officiers (SPO), Cours d’Etat-major et de Commandement Intermédiaire (CEMCI) et l’Ecole Supérieur de Commandement et de l’Etat-major (ESCEM); et cela aussi dans l’optique d’une bonne intégration dans l’EAC. Des changements concernant les durées de formations dans les écoles comme Ecole des Sous-Officiers (ESO) et l’Ecole Paramédicale Militaire ont été faites pour améliorer le niveau des connaissances. Selon le chef de la FDNB, une école de renseignement a été mise en place et des réhabilitations des infrastructures ont été aussi des priorités à la FDNB. « Aujourd’hui, nous sommes en train de mettre en place des unités spécialisées avec des compétences requises pour répondre efficacement aux actes du terrorisme qui pourraient subvenir», a ajouté le Lieutenant Général Prime Niyongabo.
La décision du retrait de 1000 militaires burundais de l’AMISOM
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Concernant la question de retrait de 1000 militaires burundais de l’AMISOM, le Chef de la FDNB a indiqué qu’il s’agit d’une décision politique injuste à l’égard du contingent burundais du fait qu’elle n’a pas tenu compte des clauses des experts militaires. Le contingent burundais est tenu de faire ce qui est tactiquement faisable. Il en a profité pour demander aux militaires de ne pas prêter oreille à quiconque profiterait de cette situation pour les démoraliser. Il leur a fait savoir qu’ils doivent se souvenir que leur mission principale est la défense des frontières burundaises ainsi que l’intégrité du territoire burundais.
Notons que dans ces descentes, le Chef de la FDNB était accompagné d’autres hauts cadres de la Force de Défense Nationale du Burundi à commencer par son adjoint.
Major Manirambona Diomède